dimanche 11 novembre 2018 à 11h
Commémoration 11 Novembre
https://ariege.demosphere.net/rv/10976
Dimanche 11 novembre à 11h00 et 18h00
Commémoration souvenir du 11 novembre
cette année
Signature de 11h00 à 17h00
de Daniel Flamant
pour son dernier livre :
« 1918, Hélène Brion, une institutrice féministe devant le Conseil de guerre »
Hélène Brion
Institutrice, syndicaliste CGT, pacifiste (1882-1962)
Hélène Brion est une personnalité de premier plan dans le mouvement ouvrier parisien. Elle milite dans le mouvement féministe et participe à la création du Parti Communiste à Tours en se déclarant « féministe pour le communisme ».
Celle que l'on surnomme la « fille spirituelle de Jaurès » se dresse contre « l'organisation de cette société masculiniste si étrangement construite ». Elle fait partie des féministes qui ont refusé la guerre de 1914. En mars 1918, elle est inculpée de « traîtrise » et de « défaitisme » à cause de son pacifisme, emprisonnée et traduite devant le Conseil de Guerre pour avoir diffusé des brochures pacifistes.
Au cinquième jour du procès, l'accusée lit un long texte qu'elle a préparé pour sa défense, dont voici le début :
« Je comparais ici comme inculpée d'un délit politique : or, je suis dépouillée de tous droits politiques (…). La loi devrait être logique et ignorer mon existence lorsqu'il s'agit de sanctions autant qu'elle l'ignore lorsqu'il s'agit de droits. Je proteste contre son illogisme. Je proteste contre l'application que l'on me fait des lois que je n'ai ni voulues, ni discutées. »
Elle est révoquée de l'enseignement jusqu'en 1925 et rédige L'encyclopédie féministe conservée à la bibliothèque Marguerite Durand.
Hélène Brion est l'une des leaders féministes les plus actives de son époque, avec Louise Saumoneau, Hubertine Auclert et Madeleine Pelletier.
puis à 18h00
Lecture spectacle avec ECLATS de LIRE
du livre de Daniel Flamant
« 1918, Hélène Brion, une institutrice féministe devant le Conseil de guerre »
Hélène Brion
Institutrice, syndicaliste CGT, pacifiste (1882-1962)
Hélène Brion est une personnalité de premier plan dans le mouvement ouvrier parisien. Elle milite dans le mouvement féministe et participe à la création du Parti Communiste à Tours en se déclarant « féministe pour le communisme ».
Celle que l'on surnomme la « fille spirituelle de Jaurès » se dresse contre « l'organisation de cette société masculiniste si étrangement construite ». Elle fait partie des féministes qui ont refusé la guerre de 1914. En mars 1918, elle est inculpée de « traîtrise » et de « défaitisme » à cause de son pacifisme, emprisonnée et traduite devant le Conseil de Guerre pour avoir diffusé des brochures pacifistes.
Au cinquième jour du procès, l'accusée lit un long texte qu'elle a préparé pour sa défense, dont voici le début :
« Je comparais ici comme inculpée d'un délit politique : or, je suis dépouillée de tous droits politiques (…). La loi devrait être logique et ignorer mon existence lorsqu'il s'agit de sanctions autant qu'elle l'ignore lorsqu'il s'agit de droits. Je proteste contre son illogisme. Je proteste contre l'application que l'on me fait des lois que je n'ai ni voulues, ni discutées. »
Elle est révoquée de l'enseignement jusqu'en 1925 et rédige L'encyclopédie féministe conservée à la bibliothèque Marguerite Durand.
Hélène Brion est l'une des leaders féministes les plus actives de son époque, avec Louise Saumoneau, Hubertine Auclert et Madeleine Pelletier.