jeudi 24 juin 2021 à 18h
RÉUNION PUBLIQUE SUR LA RÉFORME DU CHÔMAGE (CAFCA)
https://ariege.demosphere.net/rv/13340
La réforme de l'assurance chômage voulue par les dominants vise à détruire encore davantage la protection sociale des chômeurs accusés de vouloir profiter du système, de ne pas chercher de travail et d'être responsables du déficit de l'assurance chômage.
C'est la loi du 5 septembre 2018 intitulée : "Liberté de choisir son avenir professionnel" qui organise les reculs de l'assurance chômage et les attaques contre les chômeurs.
Depuis cette date, l'État a supprimé les cotisations salariales qui alimentaient l'assurance chômage pour les remplacer par un impôt prélevé sur le salaire, la CSG. Par ce biais, l'État devient gestionnaire de l'assurance chômage et impose ses objectifs et des dates butoirs aux négociateurs (syndicats travailleurs et patronaux). Le financement de l'assurance chômage est donc assuré par les cotisations patronales et l'impôt.
La dette invoquée pour justifier la réforme a été fabriquée de toute pièce par les décisions de l'État. Le budget de l'assurance chômage est équilibré jusqu'en 2019. La décision de l'État de financer le fonctionnement de Pôle Emploi à hauteur de 10 % des sommes cotisées et non plus sur le budget de l'État est à l'origine de la dette. Et c'est cet endettement que l'État met en avant pour justifier la réforme destinée à réduire les coûts de l'assurance chômage.
Le décret du 30 mars 2021 relatif à la réforme de l'assurance chômage prévoit les mesures suivantes, applicables dès le 1er juillet 2021 :
• un nouveau calcul du salaire journalier de référence (SRJ) qui entraînera, selon l'Unedic, une diminution des allocations pour 1 150 000 personnes sur 3 millions de chômeurs indemnisés par l'assurance chômage.
• une dégressivité de l'allocation versée par Pôle emploi à partir du 9e mois d'indemnisation
• la durée minimale d'affiliation maintenue à 4 mois pour l'ouverture de droits
Si la situation économique s'améliore en octobre, deux de ces mesures seront durcies :
• une dégressivité de l'allocation versée par Pôle emploi dès le 7e mois d'indemnisation
• la durée minimale d'affiliation remontée à 6 mois pour l'ouverture de droits
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Source : message reçu le 16 juin 13h