dimanche 6 novembre 2022 à 16h

Concert Trio THAÏS

Le Trio Thaïs, c'est une voix, celle de la soprano Chloé Chaume, entourée d'un violon et d'un piano.

La violoniste, c'est Liza Kerob, diplômée du CNSM de Paris et de la prestigieuse Juilliard School de New-York, qui accède en 2000 au poste de supersoliste de l'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo sous la direction de Marek Janowski. Elle joue sur le violon Jean-Baptiste Vuillaume de Henryk Szeryng, prêté par le prince Albert II de Monaco. La pianiste, Stéphanie Humeau, diplômée du Conservatoire Supérieur de Musique de Genève et du CNSM de Paris, se consacre largement à l'accompagnement lyrique, donnant des récitals notamment avec Sabine Revault d'Allonnes et Chloé Chaume.

Invitée régulière des retransmissions télévisées de « Musiques en fête », la jeune soprano lyrique a commencé sa carrière à l'Opéra de Tours en interprétant divers rôles ; en janvier dernier, elle y a fait ses débuts dans celui de Thaïs sous la direction de Michel Plasson. La presse a souligné ses qualités vocales et son jeu de comédienne : « Son timbre brillant, son émission facile, ses aigus aussi justes que sonores ravissent également l'oreille» (E. Andrieu - Opéra Online). « Chloé Chaume déploie une voix qui passe largement et avec richesse à travers tout l'ambitus. Les lignes sonnent avec une constance nourrie, expressive, intense et articulée. » (Olyrix)

D'une grande richesse, le programme proposé verra les deux instrumentistes se mettre avec talent au service de la voix mais aussi briller en solistes dans des pièces marquées par l'émotion et la virtuosité.

Chloé Chaume interprète des airs fameux du répertoire lyrique : lied de Schubert « Ständchen » ; mélodie de Fauré « Après un rêve » ; grands airs d'opéras de Verdi - « Ave Maria » de Desdémone- de Massenet « Adieu, notre petite table » de Manon, « Il est doux, il est bon » d'Hérodiade , et de Bizet, la Habanera de Carmen , ainsi que deux airs pétillants et légers -déclarations passionnées- dues à Oscar Straus (« Je t'aime quand même » - extrait de l'opérette Trois valses) et Jacques Offenbach ( « Amours divins, ardentes flammes » de La Belle Hélène).

Entre ces huit pièces vocales se glissent des pages pour violon particulièrement brillantes de Kreisler (Liebeslied, Tambourin chinois), John Williams (La liste de Schindler), Massenet (La méditation de Thaïs) et Monti ( Czardas) ainsi que des bijoux pour le piano : un Impromptu de Schubert, le « Clair de lune » de Debussy et une Valse de Chopin. Ce qui compose un programme riche et varié très attractif.

Lien : https://ariege.demosphere.net/rv/14620
Source : message reçu le 10 octobre 19h