jeudi 31 octobre 2013 à 20h
Journées cinématographiques -la femme dans le cinéma "noir"-
https://ariege.demosphere.net/rv/3885
Pour ses troisièmes « Journées d'Études Cinématographiques de l'Arize »,
la PUPALretourne aux U.S.A., pour s'intéresser, cette fois, au cinéma « noir » américain des années
quarante - « noir » s'entendant au sens « polar ».
Seront projetés les films suivants :
- - jeudi 31 octobre : Out of the past / La griffe du passé (Jacques Tourneur, 1947) ;
- - vendredi 1er novembre : Double indemnity / Assurance sur la mort (Billy Wilder, 1944) ;
- - samedi 2 novembre : Phantom Lady / Les mains qui tuent (Robert Siodmak, 1944).
Avec les trois films qui seront projetés, sera dressé le portrait de la femme dans le
« film noir », avec une prédilection pour les années '40, décade emblématique du genre
: femmes fatales, fièrement indépendantes, séductrices, manipulatrices, black widows,
sirènes (parfois chantantes), vicious women, souvent instigatrices et quelquefois
criminelles, féminines et masculines. À l'inverse de ces nombreuses maléfiques, qui
s'imposent comme des stéréotypes, il y a quelques victimes.
Quelle est le rôle de la femme ? Quelle est son ambition ? Le film noir montre-t-il la
revendication d'émancipation de la femme ou une image critiquable de la condition
féminine ? Que dit-il du couple et du mariage ? Quelle identité féminine est construite
? Le discours n'est-il pas faussé quand le portrait de la femme est fait sous un regard
masculin (récit et/ou regard de la caméra) ? Comment la fétichisation est-elle à l'oeuvre?
On isolera aussi quelques instants privilégiés. Celui de l'apparition de la femme : la
toute première, bien sûr, qui impose la protagoniste dès son entrée, mais aussi quelques
autres qui forcent la fascination (chant, danse…). Celui de la chute, aussi, au
double sens du terme : échec et tombée du corps jusqu'à finir, parfois, en image de
pietà.