jeudi 3 juillet 2014 à 19h30

Salon Philo à Saverdun

  • Peut-on fonder une morale sans dieu ?

  • Dostoïevski disait dans « les frères Karamazov » : « Si Dieu n'existe pas tout est permis ». Or, malgré l'effondrement de la croyance religieuse, force est de constater que les humains ne sont pas toutes et tous devenus des criminels ni des dépravés. Mieux c'est avec un souci éthique dissocié de la religion que nombre de nos contemporains envisagent leur choix de vie ou les normes qu'ils transmettent. Aussi, si notre capacité à juger et à agir moralement subsiste sans référence à dieu, sur quoi repose-t-elle ?
  • Est ce que tout absolu posé comme critère de référence à une morale fonctionne-t-il comme un dieu ? A-t-on mis un autre dieu à la place de Dieu (du christianisme) ?
  • C'est bien parce que le sens du mot « Dieu » ne fait l'objet d'aucun consensus et que nous n'avons aucun critère absolu pour juger du bien et du mal, que la morale existe.
  • Comment concilier éducation (à la morale) et liberté : autrement dit le seul fait d'évoquer la possibilité d'un dieu enferme-t-elle le débat ?
  • La question doit-elle être prise à l'envers comme le fait Emmanuel Levinas : il faut refonder Dieu à partir de la morale ?

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